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Xavier Duportet (PG 06) est nommé au Conseil d'orientation stratégique de l'Université Paris-Saclay
Le COS de l’Université Paris-Saclay
L’Université Paris-Saclay a choisi de se doter d’un Conseil d’Orientation Stratégique (COS) pour l’accompagner sur ses orientations stratégiques et le suivi de sa mise en œuvre. Ce rôle est d’autant plus important pour une université telle que Paris-Saclay qui renouvelle les synergies au sein de l’ESR et qui, occupant une place au sein des meilleures universités internationales, doit apporter une contribution importante aux enjeux du monde (climat, santé, énergie, numérique, quantique...).
Lors de sa séance du 13 octobre dernier, le Conseil d’Administration de l’Université Paris-Saclay a désigné les douze personnalités suivantes pour siéger au COS (par ordre alphabétique) :
- Irina Bokova, Directrice Générale de l’UNESCO de 2009 à 2017
- Hélène Budzinski, directrice de Recherches CNRS à l'Université Bordeaux, Médaille d'argent CNRS
- Dominique Dron, membre du Conseil général de l’Économie, de l’Industrie, de l’Environnement et des Technologies
- Xavier Duportet, CEO Eligo Bioscience
- Marianne Frenay, Professeure à l’Université catholique de Louvain (Belgique), doyenne de la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'éducation
- Jules Hoffmann, Professeur à l’Université de Strasbourg, Prix Nobel de physiologie ou de médecine
- Béatrice Kosowski, Présidente d’IBM France
- Jean-Yves Le Gall, Président du CNES
- Martine Liautaud, Présidente de Liautaud et Cie, Fondatrice de la Women Initiative Foundation
- Nadia Maizi, Professeur de mathématiques à Mines ParisTech, membre du GIEC
- Benoit Potier, PDG d’Air Liquide
- Bernard Salha, Directeur Technique Groupe (CTO) d’EDF
Qui est Xavier Duportet (PG 06) ?
Xavier Duportet, 32 ans, est l’un des visages de cette « French Tech » qui réussit.
Il a étudié à AgroParisTech (PG 06), The Ohio State Université, l’Université de Auckland, le CRI, l’Institut Pasteur, le Massachusetts institute of Technology, le MIT et l’INRIA (2010-2014).
Patron et cofondateur d’Eligo Bioscience, depuis juin 2014, il a été récompensé pour avoir développé avec son équipe des techniques génétiques avancées permettant de créer des antibiotiques capables de cibler certaines bactéries en épargnant le reste de la flore bactérienne. Ses travaux ont été publiés dans la revue scientifique Nature et remarqués par le gouvernement français, qui a fait de sa start-up l’une des lauréates (avec 57 autres) du concours mondial d’innovation.
Il est également fondateur du concours Hello Tomorrow qui évangélise la deeptech depuis 2014 .
Pour “pousser les chercheurs à s’interroger sur la transformation de leurs recherches en produit et faire émerger des solutions qui changeront le monde” , l’entrepreneur lance le programme d’accompagnement DeepTech Founders avec Bpifrance en 2018. Deux ans plus tard, la structure cherche les futurs participants et participantes de sa cinquième session.
De nombreux scientifiques sont prêts à partager leur expérience mais la France manque encore d’un “réseau assez fort pour que la transmission se fasse”. Ce rôle de catalyseur, DeepTech Founders entend bien le jouer. “Nous voulons créer un réseau interdisciplinaire, intergénérationnel sur tout le territoire qui aura le pouvoir de connecter de jeunes chercheurs avec d’autres chercheurs entrepreneurs ou des stars qui ont des levé des milliards d’euros”. Ce modèle, Xavier Duportet l’a trouvé à Boston lorsqu’il y faisait sa thèse. Afin de faciliter son déploiement national et de travailler avec et au service des acteurs locaux, DeepTech Founders multiplie les partenariats avec des écoles et des centres de recherches comme CNRS Innovation, la SATT Ouest Valorisation de l’école Centrale de Nantes, l’ENS Lyon et de nombreuses universités. La formation a également reçu le patronage des ministères de l’Économie et de la Recherche.
Depuis mars 2019, les alumni du programme ont crée 25 sociétés dont 12 ont déjà levé pour plus de 30 millions d’euros comme Alice&Bob, qui a réalisé un tour de table de 3 millions d’euros en plein Covid. Une centaine de personnes ont également été recrutées par ces startups, preuve que, malgré la crise, la deeptech a de l’avenir !
Pour en savoir plus, consultez l'article de Maddyness
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